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Conformément à nos statuts, tous les adhérents sont invités à tenir une assemblée générale chaque année.
Au micro, la présidente Jeanne Supervie accueille les adhérents de Bethi Aintzina. © Crédit photo : Jean Weber
La motivation impressionne. La chaleur humaine aussi. L’assemblée générale du club Bethi Aintzina présidé par Jeanne Supervie s’est tenue samedi 30 novembre dans la salle du cinéma de Bardos en présence d’aînés ruraux du Pays de Bidache qu’un même souci d’entraide tient groupés.
Organisation puissante, l’association rattachée à Générations Mouvement compte 254 adhérents. « Vous figurez dans le trio de tête du 64 », a souligné la responsable départementale Mayie Leparoux.
Le nombre, mais pour quoi faire ? « Je salue votre bel investissement citoyen », a dit Maïder Béhotéguy, maire du village à ces bénévoles grisonnants. Bethi Aintzina développe quantité d’activités : gymnastique, jeux de société, marches, promenades d’une journée, voyage de plusieurs jours, préparation et confection d’articles et bibelots pour l’exposition annuelle avec vente et marché de Noël. Mais l’association apporte à la vie locale son sens développé de la solidarité. Les adhérents savent détecter et aider les personnes isolées dans le besoin. Et leur préoccupation est sérieuse de voir se tendre la situation économique des plus défavorisés. Elle recoupe celle du Centre Intercommunal d’Action sociale du Pays de Bidache (CIAS) dont la responsable, Karine de Gea, aura su tracer avec clarté le tableau des délicates missions ce samedi. Intervention de spécialiste avec supplément d’âme, son exposé a fait mieux mesurer l’ampleur de l’aide multiforme fournie.
Malades isolés, handicapés, familles dites monoparentales, accidentés passagers ou plus durables de la vie. Les bénéficiaires seraient des centaines de personnes. Il a été question d’aide alimentaire, de portages de repas, de secours d’urgence, de soutien aux démarches administratives. « Nous sommes un recours. Parlez de nous. Utilisez-nous ! » a lancé la responsable officiant à l’année avec sa petite équipe depuis la Maison de Services Eihartzea à Bardos. Une escouade de bénévoles leur vient en aide.
Les assises furent comme chaque année suivies du pot de l’amitié et du repas offert par la municipalité.